Dimanche 4 octobre, la paroisse de Deuil-la-Barre a fêté le cinquantenaire de l’association « Œuvre des Sœurs » et les vingt ans de présence de la communauté des Sœurs Franciscaines. Pour l’occasion, une messe en l’église Saint-Louis (avec la participation de la chorale Au Rythme clair d’Ermont qui chantait la messe n°7 de Charles Gounod) fut célébrée par le père Daniel Ducasse, vicaire général, suivie d’un apéritif festif.
Ce « double jubilé » a permet de revenir sur l’histoire du centre de soins, d’abord tenu par les sœurs Servantes du Sacré-Cœur puis par les sœurs Franciscaines polonaises à partir de 1989. Dès 1925 les Sœurs Servantes du Sacré-Cœur sont présentes dans la commune et s’occupent d’un hospice. En 1955, la fermeture de l’établissement provoque leur départ. Les habitants se sont mobilisent et prennent la décision de construire la maison Place des Victimes du V2, afin de maintenir leur présence pour le centre de soins, d’où la création de l’association. En 1978, les sœurs Servantes du Sacré Cœur sollicitent la collaboration des sœurs Franciscaines et travaillent ainsi jusqu’en 1988, année où les Servantes du Sacré Cœur quittent définitivement la commune. Il aura fallu un an pour que les religieuses, logées à Montmorency, rénovent par leurs moyens personnels et leur courage la maison place des Victimes. En 1989, c’est avec la lettre de mission de l’évêque, qu’elles ouvriront une communauté prenant en charge les soins infirmiers et le catéchisme dans la paroisse.
En ce dimanche, on se souvient donc de ces sœurs qui ont fait et qui continuent à faire Deuil-la-Barre. D’abord des sœurs Servantes du Sacré Cœur « bien qu’elles ne faisaient pas de publicité, tout le monde les connaissait, les estimait et les aimait », puis de sœur Azélie qui sillonnait les rues de la commune en solex (et dont aujourd’hui une rue de Deuil porte le nom). Sœur Danielle, la supérieure générale des sœurs Servantes du Sacré Coeur, est venue de Versailles pour l’occasion, accompagnée de l’économe sœur Béatrice.
On évoque également le présent avec les Franciscaines polonaises qui oeuvrent fidèles aux paroles de leur constitution : « Etre ouvertes à toutes formes de pauvreté, matérielle et spirituelle, afin de toujours répondre aux besoins du corps et l'âme des nécessiteux ».
Pour le repas, les membres de l’association se sont réunis autour d’un repas où joie et bonne humeur ont retenti jusqu’en fin d’après-midi. « Il faut se réjouir de tout cela, rendre grâce à Dieu pour tout ce positif et tout ce que l’on a reçu lors de cette journée », confiait l’une des religieuses.
Aujourd’hui, l’Oeuvre des sœurs qui compte 225 donateurs, vit toujours de la générosité de ses bienfaiteurs.
Caroline Montsarrat
05.10.2009
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