Robert Le Gargasson est décédé il y a plus d’un an déjà, en août 2011.
C’était pendant les vacances et nous n’avons pas tous pu être présent à sa dernière célébration mais notre pensée était avec lui et avec ses proches.
Robert, formé par le scoutisme, est demeuré tourné vers les autres tout au long de son existence.
Professeur, il avait le souci de donner aux enfants. C’est comme cela que l’aventure Rwandaise a commencé, par un échange entre deux classes, une de Bourget et une autre du Rwanda, à MUSHUBATI, pour aboutir à un jumelage coopératif.
L’instabilité du pays, l’assassinat d’ABIARIMANA a stoppé ces échanges qui, au travers des multiples défis que Robert a dû relever sans cesse du fait de la conjoncture, ont été d’une grande richesse dans les rencontres et les amitiés qu’il a su vivre.
Et puis il y a eu le BOURKINA FASO, histoire d’une autre amitié, avec le père PAUL et d’autres défis à relever, malgré le pois des années, l’immense chagrin dû à la perte brutale de son fils Bernard et bientôt la maladie.
Jusqu’au bout Robert a utilisé ses forces pour servir, au marché de Noel dont il était un pilier, l’année dernière, comme cette année et les années à venir nous ressentirons sa présence dans l’absence, avec son sourire et ses plaisanteries.
Robert, un paroissien parmi les autres, un bénévole engagé, ce qui et déjà plus difficile à trouver.
Mais pourquoi cet hommage particulier ?
Cela nous a semblé une évidence lorsque nous avons eu à baptiser cette salle pour les scouts. Une façon de lui dire merci, de le garder présent à nos côtés.
« Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui- là m’est un frère et une sœur et une mère. »
Pour ma part et je le suppose pour beaucoup d’autres, la mort de Robert m’a fait réaliser que je perdais un membre de ma famille, un frère.
Rose-Marie Girardi.
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