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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 11:23
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15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 15:10
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15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 15:00
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25 octobre 2017 3 25 /10 /octobre /2017 19:47
Notre croissance spirituelle

Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être.

Nous vivons dans une société qui nous fait marcher au rythme de l’éclair. Éblouis que nous sommes par nos performances ou envahis de remords par notre passivité, ce sont ces violences sournoises qui régissent notre existence. Notre spiritualité s’en trouve atrophiée ou reléguée au second plan. 

En fait, nous sommes les pâles reflets dans notre vie spirituelle, des attentes de ce monde. Et nous voilà, toujours en retard d’un voyage intérieur. C’est ce que nous pensons, malheureusement, souvent. La vie spirituelle avec Dieu-Amour est d’un autre ordre, heureusement. Une longue et solide paix intérieure vient nous habiter, lorsque nous suivons les enseignements d’Amour de Christ. Le temps est son Royaume et Il se laisse approcher dans ce silence habité que nous entretenons dans la prière. 

Nous puisons notre Force à la source essentielle de Son regard. Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être. Lorsqu’un jeune me demande, je crois en Dieu mais je ne prie pas. Je lui réponds, aimes-tu tes parents ou un membre de ta famille ou simplement un ami. Il me rétorque, souvent, j’aime telle personne, et moi de lui dire, donc tu ne lui parles jamais ! 

Il me regarde interloqué et je lui dis, tu m’affirmes aimer Dieu et tu ne lui parles jamais, non plus. Dis Lui, simplement que tu l’aimes ainsi ta vie sera remplit de Sa présence. Voyez-vous, nous sommes tous sur le même bateau, nous affirmons haut et fort que nous aimons Christ et ne Lui réservons pas même quelques temps de silence profond pour être en communion avec Lui. 

Cette croissance spirituelle ne viendra que dans un silence d’Amour entretenu. Ensuite, nous serons plus forts, plus fermes pour assumer les adversités de l’existence. Que Dieu nous apprenne, chaque jour à retrouver cette qualité de silence qui habite nos cœurs et enflamme de joie notre Vie. C’est ce que nous pouvons nous souhaiter, en tant que chrétiens qui veulent vivre constamment dans les bras d’Amour de Christ. 

Laissons les autres courir, nous les rattraperons par notre croissance spirituelle qui nous rendra indéfectiblement confiants envers tout événement qui nous parvient, puisque nous vivrons main dans la main avec Christ !

Bruno LEROY.

source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 23:28
les icônes au désert
les icônes au désert

 

Peut-on écrire des icônes au bord du Sahara ? Oh oui ! A Tiaret, en Algérie du Nord, a eu lieu le premier cours d'écriture d'icônes. En juillet, cette année, le père polonais Marcin Świąder (OFM), avec ses assistants, Anna et Marek Zborowski ont organisé un atelier pour les jeunes étudiants d'Algérie et ceux de Côte-d'Ivoire, du Cameroun, du Congo et de Madagascar.

La session a réussi, et elle a donné l'occasion aux étudiants de se  connaître, de partager et de  prier dans l'internationalité. "J'espère que cette première rencontre n’est pas la dernière. Peut-être  allons-nous créer une école pareille chez nous ...”, explique le père Mariusz Matejko (OFM Cap), l'organisateur du cours, qui vit dans la communauté des capucins à Tiaret.

 

 

les icônes au désert
les icônes au désert

Czy można pisać ikony na skraju Sahary? Ależ owszem! W miasteczku Tiaret na północy Algierii miał miejsce pierwszy kurs pisania ikon. Lipcowe warsztaty przeprowadził br. Marcin Świąder OFMCap wraz ze swoimi asystentami: Anną i Markiem Zborowskimi. Uczestniczyli w nich zarówno Algierczycy, jak również studenci z Wybrzeża Kości Słoniowej, Kamerunu, Kongo oraz Madagaskaru, którzy w Algierii pobierają wykształcenie.

- Sesja bardzo się udała, dając okazję do wzajemnego poznania się, dzielenia i modlitwy w gronie międzynarodowym. Mam nadzieję, że ten pierwszy to nie ostatni raz i może uda się u nas stworzyć szkołę pisania ikon… – tłumaczył br. Mariusz Matejko OFMCap, organizator kursu żyjący we wspólnocie kapucynów w Tiarecie.

les icônes au désert
zrodlo:d'après Kapucyni.pl

zrodlo:d'après Kapucyni.pl

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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 14:39
Le Carême pour s’éveiller au mystère de l’Amour .

Le carême est un temps pour s’ouvrir à la vie. Les jours bien chargés peuvent endormir nos sens. Mais Dieu est présent à chaque instant, et le carême peut être le moment d’aiguiser notre conscience, à travers la prière, le jeûne et le partage. Voici 40 invitations personnelles pour s’éveiller au mystère de l’amour de Dieu et à sa présence dans nos vies au cours de ce carême-ci.

 

1. Jeûner de Télévision. Le mercredi des Cendres est le signal d’un changement fondamental dans nos vies. Aujourd’hui, abstiens-toi de regarder la télévision, comme un signe que le changement commence.

2. Porte la croix de quelqu’un. Tout comme Simon de Cyrène a aidé Jésus à porter sa croix, propose à un voisin, à un membre de ta famille ou à une personne se débattant avec un problème en particulier, de l’aider.

3. Renonce à un plaisir. Juste pour aujourd’hui, renonce à quelque chose que tu aimes particulièrement manger. Cette faim physique t’introduira plus profondément dans la faim de Dieu.

4. Demande à ton âme de t’aider. Au fur et à mesure que les 40 jours passent, demande à ton cœur et à ton âme de te guider vers Dieu. Ecoute ton cœur qui te « souffle » sur le chemin.

5. Prie avec ta famille. A l’Eglise, sois attentif aux paroles des chants, lectures et prières. Après la messe, parlez ensemble du sermon. Ne proposerais-tu pas une prière en famille ?

6. Observe la nature. Dieu nous a donné un monde merveilleux à habiter. Même en ville il y a des arbres, le ciel, et des nuages. Remercie Dieu pour la générosité de la nature.

7. Prie ton saint Patron. La vie peut paraître si solitaire quand on a des soucis. Mais ton saint patron veut et peut t’aider. Parle à tes enfants de leur saint patron.

8. Jeûne de peur. Si la peur apparaît dans la journée, remplace-la par une prière de foi et de confiance en Dieu. Remarque combien plus facile est la vie lorsque la foi, plutôt que la peur, remplit ton cœur.

9. Pardonne. Dans la prière du Seigneur, nous demandons à Dieu de nous pardonner comme nous-même pardonnons. Aujourd’hui, recherche des opportunités de pardonner aux autres gratuitement et avec amour.

10. Ecoute, écoute, écoute. Une des meilleures façons de montrer à nos enfants, nos amis que nous les aimons, est d’écouter leurs soucis. Aujourd’hui, sois attentif à écouter attentivement ce que ton enfant, ton ami a à te dire.

11. Passe du temps avec Marie. Marie, notre mère, ne cherche qu’à nous aider sur notre chemin de foi. Ouvre-lui ton cœur aujourd’hui et écoute quel est son message pour toi.

12. Mets de l’ordre. Le désordre dans notre maison ou notre lieu de travail peut refléter un désordre dans notre âme. Range un tiroir encombré ou une armoire en désordre et demande au Seigneur quelle est sa façon d’organiser ta vie, Il est le Créateur, Il s’y connaît…

13. Jeûne de radio. Nous laissons parfois nos vies se remplir de tellement de bruit que nous n’entendons plus ce que nous murmure notre cœur. Aujourd’hui goûte au silence et voit quel message de Dieu tu as pu manquer.

14. Sois un samaritain en secret. Fais une bonne action envers un membre de ta famille sans que personne ne le remarque. Dieu le verra et s’en réjouira.

15. Souviens toi d’un saint ancêtre. Nous avons reçu le don de la foi grâce à la fidélité de ceux qui nous ont précédés. Pense à un proche parent ou ami de famille, vivant ou décédé, qui a été une inspiration pour ta propre foi.

16. Offre quelque chose. Renonce à un festin, des cigarettes, des bonbons, ou à la location d’une vidéo pour la journée et donne cet argent économisé aux pauvres.

17. Jeûne de violence. Mets de côté aujourd’hui, toute action ou mots agressifs et reçois tous ceux que tu rencontreras avec bienveillance et patience.

18. Prends du temps pour jouer. Un des signes de la foi en Dieu est la joie. Prends le temps de jouer avec tes enfants – chanter, jeux de société, raconter des histoires…

19. Bénis tes enfants. Prends un temps avec chaque enfant. Regarde son visage avec amour, dis lui une raison pour laquelle tu l’aimes, puis bénis-le (ou la) sur le front.

20. Demande la bénédiction de tes enfants. Commence ou finis la journée en demandant à tes enfants de te bénir.

21. Lis la Bible ou un autre livre saint. Dieu utilise plusieurs moyens pour nous dire son amour pour nous. La Bible est un moyen privilégié pour apprendre à mieux Le connaître. Lis un passage des Evangiles, par exemple, endors-toi sur le verset d’un psaume qui te parle.

22. Cherche à voir ce qui est bien. Prends le temps de voir ce qui est bon dans ta vie : famille, amis, collègues, voisins. Dis à quelqu’un aujourd’hui comment il te montre la bonté de Dieu.

23. Partage ta foi. Trouve une opportunité pour partager à tes enfants ou d’autres, ta foi et toutes les merveilles que Dieu a faites pour toi.

24. Jeûne de sucreries. Evite de manger des sucreries aujourd’hui, et fais attention au goût de tout ce que tu manges d’autre. Demande à Dieu de remplir la faim en toi.

25. Examine ta conscience. Prends quelques minutes aujourd’hui pour voir l’état de ton âme. Demande à Dieu la force et la volonté d’abandonner des habitudes qui t’empêchent d’aimer Dieu et ta famille.

26. Prie pour la Paix. Notre monde est rempli de souffrances et de troubles. Prie pour que Dieu envoie sa Paix dans toutes ces situations dont nous entendons parler.

27. Essuie le visage de Jésus. Jésus a dit : « Ce que tu fais au plus petit, c’est à moi que tu le fais. » Aujourd’hui, prends conscience que lorsque tu t’occupes de jeunes enfants, c’est de Jésus que tu prends soin.

28. Jeûne de commérage. Il est facile de répandre des informations à propos d’autrui. Aujourd’hui, évite d’écouter des commérages et de les colporter.

29. Accorde toi à une station. Choisi une des stations du chemin de Croix, penses-y et prie avec toute la journée. Imagine toi dans la scène, offrant à Jésus tout ce que tu peux pour l’aider.

30. Envoie un message. Ecris une lettre ou passe un coup de fil à une personne qui est seule et isolée. Invite tes enfants à aider en dessinant ou en écrivant des petits mots que tu peux envoyer.

31. Prends courage. Si tu passes par un moment difficile au travail ou en famille, rappelle-toi que Dieu est avec toi. Imagine Jésus à tes côtés durant cette épreuve.

32. Demande la force de la volonté. Il arrive que nous résistions alors que nous savons très bien ce qui doit être fait… Demande à Dieu aujourd’hui la volonté de faire ce qui doit être fait, et la grâce de bien le faire.

33. Prie pour un membre de ta famille. Ecris le prénom de chacun sur un petit bout de papier. Puis, que chaque personne en prenne un et prie pour celui ou celle dont le nom est écrit sur le papier. Ce soir, vous pourrez vous dire pour qui vous avez prié.

34. Jeûne de critiques. Aujourd’hui remplace toute tentation de critiquer un membre de ta famille par des mots de gentillesse ou tout simplement de silence. Trouve comment encourager tes enfants et affermis par là leur bonté intérieure.

35. Sois un instrument de paix. Souviens-toi de la prière de St François et demande à Dieu de t’aider à être un instrument de paix dans ta famille.

36. Partage ton histoire. Prends un temps aujourd’hui pour raconter à tes enfants une des fois où Dieu a été bon pour toi. De telles histoires fortifient ta propre foi et seront un élément moteur pour tes enfants.

37. Demande pardon. Va vers une personne que tu as pu blesser et demande-lui pardon. Nous pouvons tous blesser des personnes que nous chérissons tendrement, alors le pardon répare les déchirures dans l’édifice familial.

38. Jeûne d’autocritique. Il arrive bien souvent que le pire obstacle dans l’avancée spirituelle soit la dureté avec laquelle nous nous traitons nous-même. Prends le temps aujourd’hui de prendre conscience combien tu es l’enfant bien-aimé de Dieu. Parle-toi avec douceur.

39. Remercie Dieu. Établis une liste rapide de 10 choses pour lesquelles tu es reconnaissant dans ta vie. Etre reconnaissant est le début de la véritable sainteté.

40. Ne t’arrête pas. Pense aux 40 derniers jours et choisis un point que tu souhaites poursuivre. Engage-toi à pratiquer cette discipline spirituelle dans les jours à venir.

Félicitations !

Tu as passé ton carême à t’éveiller à la présence de Dieu. Conforte ce que tu as appris en participant aux offices des jours saints (Jeudi Saint, Vendredi Saint, Samedi Saint). En ces jours-là, nous entrevoyons de façon spéciale la vérité que Jésus est venue nous montrer : c’est en mourant que nous renaissons, que nous renaissons à la vie éternelle.

Excellent Carême à Tous et Toutes selon, bien évident, vos directives personnelles et votre sensibilité individuelle.

* Pour ne rien vous cacher, moi, c'est la consommation de cigarettes qui me pose problème. Vos prières sont les bienvenues dans ce combat pour une meilleure respiration de la Vie !

MERCI...!

Bruno LEROY.

source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 15:01
MESSE A L'INTENTION DES VICTIMES DES ATTENTATS A PARIS
HOMÉLIE DU CARDINAL ANDRÉ VINGT-TROIS - MESSE À L’INTENTION DES VICTIMES DES ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE 2015, DE LEURS PROCHES ET À L’INTENTION DE LA FRANCE

33e dimanche du Temps ordinaire - Année B Messe à l’intention des victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint Denis et de leurs proches ainsi qu’à l’intention de la France en la cathédrale Notre-Dame de Paris

Homélie du cardinal André Vingt-Trois

Dn 12, 1-3 ; Ps 15 ; Hé 10, 11-14.18 ; Mc 13, 24-32

Les évènements tragiques qui ont frappé notre pays ces jours-ci, -et particulièrement Paris et Saint-Denis-, plongent nos concitoyens dans l’effroi et la stupeur. Ils nous posent deux redoutables questions : en quoi notre mode de vie peut-il provoquer une agression aussi barbare ? A cette première question, nous répondons volontiers par l’affirmation de notre attachement aux valeurs de la République, mais l’évènement nous oblige à nous interroger sur le prix à payer pour cet attachement et à un examen de ces valeurs. La deuxième question est encore plus redoutable car elle instille un soupçon dans beaucoup de familles : comment des jeunes formés dans nos écoles et nos cités peuvent-ils connaitre une détresse telle que le fantasme du califat et de sa violence morale et sociale puissent représenter un idéal mobilisateur ? Nous savons que la réponse évidente des difficultés de l’intégration sociale ne suffit pas à expliquer l’adhésion d’un certain nombre au djihadisme bien qu’ils échappent apparemment à l’exclusion sociale. Comment ce chemin de la barbarie peut-il devenir un idéal ? Que dit ce basculement sur les valeurs que nous défendons ?

La foi chrétienne peut-elle nous être de quelque secours dans le désarroi qui s’est abattu sur nous ? A la lumière des lectures bibliques que nous venons d’entendre, je voudrais vous proposer trois éléments de réflexion.

1. « Dieu, mon seul espoir. » (Psaume15)

Le psaume 15, comme beaucoup d’autres psaumes, est un cri de foi et d’espérance. Pour le croyant dans la détresse, Dieu est le seul recours fiable : « Il est à ma droite, je suis inébranlable. »

C’est peu dire que les tueries sauvages de ce vendredi noir ont plongé dans la détresse des familles entières. Et cette détresse est d’autant plus profonde qu’il ne peut pas y avoir d’explications rationnelles qui justifieraient l’exécution aveugle de dizaines de personnes anonymes. Mais si la haine et la mort ont une logique, elles n’ont pas de rationalité. Bien sûr, nous avons besoin de dire des mots, nous avons besoin que des mots soient dits et que nous les entendions, mais nous sentons tous que ces paroles ne vont pas au-delà d’un réconfort immédiat. Avec l’irruption aveugle de la mort, c’est la situation de chacun d’entre nous qui devient incontournable. Le croyant, comme tout un chacun, est confronté à cette réalité inéluctable, proche ou lointaine, mais certaine : notre existence est marquée par la mort. On peut essayer de l’oublier, de la contourner, de la vouloir douce et légère, mais elle est là. La foi, aucune foi, ne permet d’y échapper. Et nous sommes intimement acculés à répondre de nous-mêmes : vers qui nous tourner dans cette épreuve ? Faire confiance aux palliatifs, plus ou moins efficaces ou durables ou bien faire confiance à notre Dieu, qui est le Dieu de la vie. Le psalmiste nous soutient pour mettre sur nos lèvres la prière de la foi et de l’espérance : « Tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption. »

En ces jours d’épreuve, chacun de ceux qui croient au Christ est appelé au témoignage de l’espérance pour lui-même et tous ceux qu’il essaie d’accompagner et de soulager. Au moment où va s’ouvrir, dans quelques semaines, l’année de la miséricorde, nous voudrions, par nos paroles et nos actions, être des messagers de l’espérance au cœur de la souffrance humaine.

2. « Tu m’apprends le chemin de la vie. » (Psaume 15)

Cette espérance définit une manière de vivre pour ceux qui la reçoivent. Elle nous apprend le chemin de la vie. Heureusement tous ne sont pas confrontés aux horreurs subies par les victimes du fanatisme comme celles de vendredi dernier. Mais tous, sans exception, chacun et chacune d’entre nous, nous devons affronter des évènements et des périodes difficiles dans notre existence. À quoi reconnait-on un homme ou une femme d’espérance ? À sa capacité à assumer des épreuves et à combattre contre les forces destructrices dans la confiance et la sérénité. Cette force intérieure permet à des hommes et à des femmes ordinaires, comme vous et moi, de refuser de plier, de faire des choix difficiles, parfois héroïques, bien au-delà de ses propres forces.

Après les périodes de dures épreuves, nous pouvons reconnaitre que certaines et certains ont tenu sans faiblir parce que leur conviction intérieure était assez forte pour braver des dangers possibles ou réels. Pour nous, chrétiens, cette force vient de notre confiance en Dieu et de notre capacité à nous appuyer sur Lui. Mais nous pouvons aller plus loin dans notre interprétation : pour un certain nombre d’hommes et de femmes, leur foi en une réelle transcendance de l’être humain les motive. Même s’ils ne partagent pas notre foi en Dieu, ils partagent un de ses fruits qui est la reconnaissance de la valeur unique de chaque existence humaine et de sa liberté. Pouvons-nous voir dans le calme et le sang-froid dont nos compatriotes ont fait preuve un signe de cette conviction que notre société ne peut se justifier que par son respect indéfectible de la dignité de la personne humaine ?

Face à la barbarie aveugle, toute fissure dans ce socle de nos convictions serait une victoire de nos agresseurs. Nous ne pouvons répondre à la sauvagerie barbare que par un surcroit de confiance en nos semblables et en leur dignité. Ce n’est pas en décapitant que l’on montre la grandeur de Dieu, c’est en travaillant au respect de l’être humain jusque dans ses extrêmes faiblesses.

3. « Lorsque vous verrez arriver tout cela… » (Marc 13, 29)

Cette confiance en Dieu est une lumière sur le chemin de la vie, mais pas seulement pour chacun d’entre nous dans son existence personnelle. Elle est aussi une lumière pour comprendre l’histoire humaine, y compris dans son déroulement énigmatique. L’évangile de Marc que nous avons entendu annonce le retour du Fils de l’Homme, le Sauveur, à travers des signes terrifiants dans les cieux et sur la terre. Nous ne sommes plus accoutumés à cette façon de scruter les signes, encore que beaucoup fassent commerce de cet exercice. Mais il me semble que le plus important pour nous est de puiser dans cette lecture deux enseignements.

D’abord, nul ne sait ni le jour ni l’heure de la fin des temps. Seul, le Père les connait. Nous savons aussi que nous ne connaissons ni le jour ni l’heure de notre propre fin et que cette ignorance taraude bien des gens. Mais nous voyons tous, -et l’évènement de cette semaine nous le rappelle cruellement-, que l’œuvre de mort ne cesse jamais et frappe, parfois aveuglément.

Ensuite, les évènements dramatiques ou terrifiants de l’histoire humaine peuvent être interprétés et compris comme des signes adressés à tous. « Lorsque vous verrez cela, sachez que le Fils de l’Homme est proche à votre porte » nous dit l’évangile (Marc 13,29). Cette capacité d’interpréter l’histoire n’est pas une façon de nier la réalité. Elle est une façon de découvrir que l’histoire a un sens. Elle annonce quelqu’un qui frappe à notre porte, à chacune de nos portes. Ce quelqu’un, c’est le Christ.

Ainsi nous ne pouvons pas nous arrêter aux malheurs de la vie ni aux souffrances que nous endurons, comme si cela n’avait aucun sens. À travers eux, nous pouvons découvrir que Dieu frappe à notre porte et veut nous appeler encore à la vie, nous ouvrir les chemins de la vie. Cette espérance, nous devons la porter et en témoigner comme un réconfort pour ceux qui souffrent et comme un appel pour tous à vérifier les vraies valeurs de sa vie.

Je vous propose maintenant de vous unir intensément à la prière des défunts qui va être chantée.

Source http://www.paris.catholique.fr/ ----------------------------------------------------

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 17:53
Rosaire-la prière de la vie
RÓŻANIEC – MODLITWA ŻYCIA
Życie człowieka związane jest z rytmem. Poczyna się on pod bijącym rytmicznie sercem swojej matki, tam też powoli staje się słyszalne bicie jego serca. Od początku wchodzi w rytm życia, czasu, cyklicznych procesów przyrody i całego kosmosu. Towarzyszy mu nieustanny przepływ spraw, kontaktów, chwil radości i bólu.
Geniusz modlitwy różańcowej objawia swą potęgę w splocie rytmicznego ruchu przesuwanych paciorków, z rytmem egzystencji człowieka i świata, zanurzonym w nadprzyrodzonym rytmie Bożych Tajemnic. W sposób naturalny wrasta ona i przenika swą duchową głębią wszystko to, co ludzkie. W Różańcu prostota i wielkość, mistyka i prozaiczność mają wspólne imię – modlitwa. A modlitwa ta spłynęła z Nieba na ziemię przez Niepokalane Serce i dłonie Maryi. To Jej ręce pierwsze przesuwały paciorki Różańca, a usta uczyły ludzi brać go w swoje dłonie, odmawiać z wiarą, oplatając świat jego mocą.
W Różańcu patrzy na nas cztery razy po pięć ikon historii zbawienia. 20 różnych tajemnic – tak pisze o tej modlitwie współczesny dziennikarz niemiecki Paul Badde. Pośród wielu rozważań o Różańcu, zawartych w książce „Ziemia Boga w 20 Tajemnicach”, autor podkreśla, jak ważne przy odmawianiu modlitwy różańcowej są palce. Opuszki palców, dotykając kolejno 59 paciorków wraz z krzyżykiem, tworzą swoisty rodzaj pisma dla niewidomych, aby nie angażować oczu ani rozumu w liczenie. Reflektuje: Każdy Różaniec przybliża chrześcijańską egzystencję do Ziemi Świętej. Każda koronka Różańca jest małą pielgrzymką. Modlitwa na różańcu oznacza pielgrzymkę na palcach rąk /s. 65/.
Rytm modlitwy różańcowej towarzyszy człowiekowi w jego codzienności. Każde „Zdrowaś Maryjo…módl się za nami grzesznymi” skutecznie łączy go z tym, co przeżywa, krok po kroku. W ten sposób, życie każdego, kto się modli, przemienia się wewnętrznie. Wprowadzając człowieka w rytm życia Jezusa i Maryi, pomaga mu przechodzić od postawy buntu do zgody na wolę Bożą, od beznadziei do otwarcia na sens ukryty w każdym wydarzeniu, od krzyża cierpienia do światła zmartwychwstania. Różaniec jest liną bezpieczeństwa, gdy człowiek stoi nad przepaścią rozpaczy, lęku, zagubienia. Jest uściskiem przyjacielskiej dłoni w dniach osamotnienia, straty, żałoby. Błyszczy blaskiem nadziei pośród ciemności zdrady, klęski i kruchości. Jest balsamem na każdą ludzką ranę, olejem miłości wzmacniającym każdą ludzką radość. Może wybijać swój biblijny rytm w każdym miejscu i czasie - w kościołach, w domach, w podróży, w gwarze hal targowych, w ciszy lasu, w kolejce po bilet, na posłaniu w bezsenną noc, w zdrowiu i w chorobie. Potęguje przeżywane szczęście, przynosi utracony spokój, jasność spojrzenia, odprężenie i ukojenie. Rytm przesuwanych w palcach paciorków dotyka delikatnych strun harfy Serca Boga i Jego Matki, wydających kojącą melodię dla ducha. Przenosi myśl człowieka ku wieczności, do Ojcu, który kocha i w Synu szuka zagubionej owieczki, do Ducha Świętego, który jest Ożywicielem. Różaniec jednoczy z Maryją i otwiera na łaski, jakie Trójca Święta zsyła przez Jej Serce na ziemię. Daje łączność z całym Kościołem, unosząc ku Bogu sprawy wszystkich narodów. Może przenieść każdego modlącego się człowieka w miejsca dalekie i bliskie, do głodujących i do zagubionych w dostatku, do więzień, szpitali i szkół, tam, gdzie toczą się wojny, a człowiek poszukuje trwałych wartości. Może przenikać granice doczesności i wypraszać zbawienie dla pokutujących w czyścu.
Rytm przesuwanych paciorków odbija się też swym nadprzyrodzonym echem na rytmie pokus, grzechów i nałogów nękających człowieka. Może się on uchwycić Różańca jak koła ratunkowego i wyjść zwycięsko z zalewającego potopu. Szatan – jak dają świadectwo egzorcyści – bardzo boi się Różańca i pozostawia w spokoju tego, kto się na nim modli - bowiem, przez modlitwę różańcową człowiek trzyma dłoń Maryi, odwiecznej nieprzyjaciółki Złego. Uratowany z pęt Szatana grzesznik głęboko zżywa się z Różańcem, w nim odkrywa nić przylgnięcia do Niepokalanej oraz niezawodny bicz na kusiciela. Powtarzane „Ojcze nasz…”, a potem „Zdrowaś Maryjo…” i „Chwała…”, jak miłosierne błyskawice, kruszą bastiony ludzkiej grzeszności, pomagając powstawać i trwać w nawróceniu.
Warto nieustannie modlić się na Różańcu, kroczyć przez każdy kolejny dzień w jego rytmie. Warto być mu wiernym i nosić go przy sobie – Różaniec w pełni rozkwita dopiero wtedy, kiedy się go powtarza często, mimowolnie, najlepiej codziennie /P. Badde/. Odczuwamy jego skuteczność, gdy odmawiamy go indywidualnie, rozważając w myśli, czy mówiąc na głos. Jednak, jego niepowtarzalne działanie duchowe związane jest z odmawianiem go wspólnie: podczas liturgii, na nabożeństwach, w rodzinie, w grupach, z drugą osobą, we wspólnotach. To czas, gdy rytm powtarzanych słów potęguje moc zbawczą ukrytych w nich Tajemnic.
Ja, siostra zakonna, trzymam w ręce mój ulubiony różaniec. Wchłaniam jego niewidzialny zapach róż. Całuję z wiarą i z czułością, jak dłonie Jezusa naznaczone Ranami, jak dłoń Matki danej mi pod krzyżem przez Jej konającego Syna. Odmawiam go w ciszy mego serca, zapatrzona w oczy Maryi… w kaplicy, w mojej celi zakonnej, idąc ulicą… by uwielbiać, by dziękować, by prosić za Staszka, za Martę za … za Ojczyznę … Odmawiam go wraz z siostrami, tworząc chór głosów ogarniających nasze i naszych bliźnich życie. Usta mówią, a myśli biegną miłosnym promieniem do Nieba. W drzwiach Domu Ojca stoi Niepokalana Matka Różańcowa i zbiera nasze paciorki jak pachnące płatki róż. Sypie je w naszym imieniu przed Tron Boga. On, w każdym z nich widzi swoje Tajemnice i uśmiecha się, bo wie, że Jego dzieci, zanurzone w ich rytmie, nie zginą. Dojdą bowiem szczęśliwe do domu wieczności.
s. Maksymiliana Gustyn, Serafitka
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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 06:40
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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 16:57
Neuvaine pour la France : « France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »

Retrouvez cette semaine la méditation du père Serge-Thomas Bonino, op, consacrée à la vocation chrétienne de la France.

neuvaine pour la france 2                                                                                                                                                                      Marie de Nazareth

On connaît l’apostrophe de saint Jean-Paul II : « France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? ». On prête moins attention à ce qui suit : « France, fille aînée de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle ? ». Cette Sagesse éternelle est le Fils, le Verbe, le Logos, c’est-à-dire la Pensée divine personnelle qui a présidé à la création, lui conférant ordre, beauté et intelligibilité. C’est cette même Sagesse qui, à la plénitude des temps, a pris chair dans le sein de la Vierge : Jésus-Christ, « en qui se trouvent, cachés, tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col 2, 3). Il est la Clé pour comprendre en profondeur le monde et l’histoire des hommes.

L’alliance, par la foi et l’amour, avec la Sagesse éternelle est féconde. Elle est « source d’une vraie culture, c’est-à-dire de la croissance de l’homme » (Jean-Paul II). La culture en effet n’est pas la négation de la nature humaine mais son humanisation progressive. Elle « cultive » et fait fructifier les biens et les valeurs de la nature humaine. Or cette humanisation intégrale passe par la divinisation. On n’est jamais plus humain que lorsqu’on est plus chrétien, car la grâce guérit la nature blessée et la porte à sa perfection. Comme l’a admirablement exposé Benoît XVI aux Bernardins, « ce qui a fondé la culture de l’Europe, la recherche de Dieu et la disponibilité à L’écouter, demeure aujourd’hui encore le fondement de toute culture véritable ». L’accueil de la Parole de Dieu engendre une culture et promeut un véritable humanisme, dont tant d’œuvres théologiques, philosophiques, littéraires et artistiques, portent témoignage dans l’histoire de France.

En particulier, la Parole de Dieu suscite en qui l’accueille un dynamisme qui le met sous tension et mobilise toutes ses ressources en vue de mieux comprendre ce qu’il croit. Cette intelligence de la foi trouve dans la théologie sa forme systématique et rationnelle. « Dis, qu’est-ce que c’est Dieu ? », demandait Thomas d’Aquin enfant. Le désir de répondre à cette question est le ressort qui a soutenu son immense effort pour assimiler de façon critique tout le savoir de son temps et le mettre au service d’une meilleure intelligence de la foi. Le désir de connaître Dieu a ainsi engendré un développement culturel hors pair.

Le souci de la fécondité culturelle de la foi est essentiel à la vocation chrétienne de la France. Au Moyen-Âge, la Chrétienté reposait sur trois piliers : le sacerdotium (autorité religieuse), l’imperium (autorité politique) et le studium (autorité intellectuelle). Or si le sacerdotium a son centre à Rome et l’imperium quelque part dans le Saint-Empire romain germanique, le studium est vu comme l’apanage de la France. À l’heure où se formait l’esprit des nations, la France apparaît comme la nation qui se définit par son rayonnement culturel. Ainsi, le pape Grégoire IX, en 1231, désignait l’Université de Paris comme la « mère des sciences, comme une autre Cariath Sepher (Cité des lettres), qui brille d’un éclat précieux », et Eudes de Châteauroux († 1273), qui en fut chancelier, la décrit comme « le moulin dans lequel tout le froment de Dieu est moulu pour la nourriture du monde entier ; il est moulu par les leçons et les discussions des maîtres. Paris est le four et la cuisine dans lesquels le pain du monde tout entier est cuit et la nourriture de ce monde préparée ».

Mais qui dit culture ne dit ni folklore ni culte jaloux des particularités. Certes, toute culture s’enracine dans une histoire particulière mais elle est par nature ouverte à l’universel. La France est « éducatrice des peuples » non parce qu’elle leur imposerait ses particularités culturelles mais parce que le contact avec la culture chrétienne française peut aider d’autres cultures à laisser s’épanouir en elles les valeurs universelles – le vrai, le juste, le bien – qu’elles contiennent en germe. 
Source http://www.aleteia.org
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