Une équipe particulière composée uniquement de religieuses participera à la Copa Catolica. Une occasion pour les sœurs Franciscaines de Notre Dame des Douleurs de témoigner de l’amour de Dieu.

Ceux qui sont profondément liés au Christ, le portent en eux et sur eux à tous moments de la journée et en toutes circonstances. Et chaque défi est une occasion de témoigner des grâces que le Seigneur accomplit dans nos vies.

C’est un peu dans cet esprit de louange et de partage qu’a été organisé la Copa Catolica, une coupe de football qui a lieu pendant les Journées Mondiales de la Jeunesse. Des équipes de tous pays se sont inscrites, une cinquantaine au total et jouent par groupes de six, ce mardi 26 juillet et mercredi 27 juillet sur le terrain Com Com Zone, ulica Ptaszyckiego, 6 dans le quartier de Nowa Huta. Parmi elles, une équipe un peu particulière s’est inscrite puisqu’elle n’est composée que de religieuses Franciscaines polonaises de la congrégation des Filles de Notre-Dame des Douleurs.

« Nous avons été informées du tournoi par les organisateurs des JMJ », raconte sœur Augustiana, leader de l’équipe qui n’a pas froid aux yeux lorsqu’il s’agit d’affronter d’autres sportifs. La jeune religieuse n’a pas hésité à présenter l’idée originale à ses supérieures et aux sœurs de sa communauté qui l’ont volontiers suivies dans ce défi au nom du Christ. Car selon elle, « Une communauté religieuse, c’est comme une équipe qui a placé Jésus au centre. C’est pourquoi nous souhaitons jouer avec et pour Lui et ainsi partager son amour. Et ce, même sur un terrain de foot ».

Etre témoins de l’amour de Dieu

Il faut dire que les religieuses engagées dans le tournoi ne sont pas des débutantes. Même si au quotidien, elles ne jouent pas régulièrement, certaines d’entre elles ont pratiqués ce sport en tant que professionnelles avant leur entrée dans les ordres et continuent d’exercer leurs talents en organisant de petits tournois avec les enfants des écoles maternelles dont elles s’occupent. Et il suffit de les voir filer le ballon au pied, pour se convaincre que le port de l’habit religieux et le voile ne sont en aucun cas un problème pour jouer sérieusement et pour marquer quelques buts. Les Franciscaines ont d’ailleurs repris à leur compte cette phrase de Saint Paul « J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi » et souhaitent avant tout, dans leur vie quotidienne comme dans cette aventure : « être des témoins de l’amour de Dieu ».

« La foi, c’est comme le sport »

Le sport, une excellente manière donc, de témoigner. Mais aussi de considérer sa foi d’une manière renouvelée. « Croire, poursuit sœur Augustiana, c’est comme faire du sport, c’est tout aussi exigeant car il faut sans cesse fournir des efforts, travailler sur soi-même tout en étant patients, se pousser pour aller au delà de ses limites et de ce que l’on croit être nos faiblesses. La foi ressemble beaucoup à un muscle qu’il faut solliciter pour qu’il se fortifie et se développe. Il suffit de voir le nombre de sportifs qui remercient Dieu après une victoire. C’est le signe que le Seigneur est tout proche et qu’il veille sur chaque parcelle de nos vies. Et il nous a donné tant de talents pour qu’on puisse les utiliser et les multiplier afin de d’atteindre le but unique qui est Dieu lui même ».

« Il faut qu’en toutes choses, Dieu soit bénit et adoré » répétait souvent la fondatrice de la congrégation à laquelle appartiennent nos joueuses. Alors à la question : Quelle équipe gagnera ? Peu importe, le plus important étant de gagner le ciel et de louer le Seigneur. Et c’est certainement le message que souhaitent nous faire passer les sœurs Franciscaines de Notre Dame des Douleurs en participant à cette coupe !

Soeur Elia